POP EXPERIENCE
- la mémoire collective-
La confrontation avec l’art populaire a amené au fil des siècles les artistes sur la limite dangereuse du kitch. C’est cette route funambule que j’empreinte cette fois, avec vigueur. Ne nous trompons pas, tout ce qui est ancien n’est pas un art élévateur, tout comme ce qui est contemporain n’est pas forcément ordinaire.
L’art populaire -devenu pop-art, qui s’adresse au peuple, serait donc aujourd’hui la télévision et ses séries, le cinéma des grandes productions et leurs chefs-d’œuvre, les revues de cabaret, ou encore l’art publicitaire (de là me sont venus « Love Song » inspiré du cinéma britannique dépictant la vie des quartiers populaires, « Cartoon » inspiré des super-héros américains, évidemment « Moulin Rouge », et « Androïde » , homme bionique, la course vers la perfection physique).
Jadis, l’architecture était incontestablement l’art majeur : le quidam observait les peintures théologiques et les illustrations des versets de la Bible dans les lieux de cultes (le vitrail, forme d’artisanat élevé au rang d’art, avait un pouvoir d’impression phénoménal pour l’église, « Light me up »).
Avec la communication mondialisée, l’art populaire est devenu l’art pour les masses : l’exemple d’ Andy Warhol (à qui je rends hommage avec la pictographie « Warhol Muse »), avec sa superficialité, son hyper commercialisme et sa production quasi automatique, est un reflet parfait de la société actuelle où consumérisme et rapidité sont devenus rois.
Confronting popular arts brought artist on the dangerous kitsch border. I become a strong tightrope walker myself, this time. Lets be clear, all ancient art is not necessarily lifting our minds, as all contemporaneous art in not perforce ordinary.
Popular art (art for the people) became Pop Art, that would be today television, TV series, big productions cinema, all with there masterpieces, cabaret, even publicity art (this was my inspiration source for “Love Song”, British cinema about the raising popular neighbourhoods and icons, “Cartoon” inspired from American superheroes, “Moulin Rouge” the mythical cabaret and “Androïde” where I inquire about this permanent quest for physical perfection and youth)
Formerly, the incontestable major at was the architecture, from this educational for masses point of view, the popular art as well: the chap would look up to the theological paintings illustrating the bible (the stained glass artisanal craft was brought up to an artistic rank and had a phenomenal impressing power: “light Me Up”)
Globalisation came and popular art became art for the mass. A very good example was Andy Warhol’s view (“Warhol Muse” is a tribute to him), with his intended superficiality, his hyper commerciality and his quasi-automatic production, a perfect glance of the today’s society, where consumerism and celerity became kings.
« Stipendium» vient du même travail sur la mémoire collective que les éléments du pop-art, même s’il s’agit plus d’un art popularisé. J’ai créé une sculpture qui illustre un essai d’art, un vulgaire croquis jeté par son créateur. Seule l’idée de l’œuvre reste enfermée dans un microcosme cérébral, dans une bulle parfaite et impossible.
« Stipendium» The same collective memory work, just like the upper images from the pop-experience, even though here, the subject is rather a popularized art. This sculpture represents a sketch, a vulgar croquis thrown by its creator. The idea captured in it, alone, remains perfect, imprisoned in a never ended art piece.
Alexandra Mas